Première escale de notre périple à Banks Peninsula :
Et
tout particulièrement Akaora, « longue baie » nommée par les Maoris.
Ce petit patelin touristique garde quelques traces d’une colonisation française
qui a échoué, on y trouve quelques noms de rue français et quelques magasins
qu’ils se veulent style français (mais en fait pas du tout).
Poulet
ou canard ? On a le choix pour le petit déj. Un petit conseil :
n’abandonnez pas votre bol de céréales même quelques secondes !
Petite
randonnée où après avoir monté 800 mètres de dénivelé, le sommet se couvre de
brume et ne laisse plus aucune vue possible sur l’horizon (flûte la prochaine
fois faudra être plus rapide).
Humm
on dirait bien que le vent souffle souvent ici !
Encore
un petit coin de paradis pour une nuit
en van.
Direction
Oamaru :
Où
on a la chance de voir quelques manchots à œil jaune, difficile à voir car très
craintifs. Merci au zoom de l’appareil photo.
Par
contre les otaries à fourrure ça posent moins de problème pour l’observation.
Petite nuit sur une route déserte
Parfois les hommes ont besoin d’un bon coup de
pied aux fesses J
Coucher de soleil sur Oamaru
Moeraki Boulders qui sont des
formations géologiques éparpillées sur la plages ressemblant à des carapaces de
tortues géantes. Selon la légende maorie, ce sont des paniers ronds de
nourriture et de calebasses (grands fruits secs qui peuvent servir de
récipient) échoués sur la plage après le naufrage de la grande pirogue Arai Te Uru lors d’une tempête.
Puis c’est bien sympas de faire les couillons
Petit restaurant dans un endroit plutôt pas mal à
Moeraki où on a pu goûter un repas
traditionnel maori : du « muttonbird » (Puffin fuligineux), eux
seuls sont habilités à chasser cette oiseau sur une île près de Stewart Island.
Le goût est fumé et salé, ça fait beaucoup penser à de l’anchois (en bref j’ai
pas aimé !).
Nous
arrivons du côté de Dunedin :
Baldwin Street : la rue
la plus pentue du monde, 350 mètres de long pour une dénivelé de 35 %.
Mais on file vite à Otago Peninsula (ben ouais on aime pas trop les grandes villes) :
Sandfly Bay
Où
on a la chance de croiser un manchot à œil jaune dans la matinée (et qu’on se
désole d’avoir surement dérangé, car on a fait les couillons dans les dunes à
côté avant de le voir…).
Les traces d’un manchot venu pendant la nuit.
Lovers Leap, et je dois
dire qu’on a souffert pour y arriver, car grande montée dans les dunes à partir
de Sandfly Bay pour l’atteindre. Mes jambes s’en souviennent encore !
Toujours
beaucoup de vagues et une eau très froide, ce qui me motive pas trop pour aller
à l’eau, au contraire d’Alexis.
Petite
rencontre avec un lion de mer se dorant la pilule au soleil.
Quoi tu veux ma photo ?
Oh
il y en a un plus réveillé là bas, mais bon on va peut être pas l’approcher de
trop près…
Au
bout de la péninsule nichent quelques couples d’Albatros de Sandford qu’on a la
chance de voir voler. C’est un des plus grands oiseaux du monde qui passe 80 %
de sa vie en haute mer. On retrouve ici l’unique colonie continentale, les
99,75% de la population nichant dans Chatham Islands (à 800 km de là).
Juste
pour la comparaison, en haut à droite l’albatros, en bas à gauche une mouette.
Quelques
cormorans.
Voilà
nous partons maintenant pour le grand sud et je me prépare psychologiquement à
me geler les miches…