dimanche 29 janvier 2012

Melbourne et Newstead Festival

Petit passage furtif à Melbourne, très belle ville, mais immense. C’est la deuxième agglomération urbaine d’Australie après Sydney, avec ses 4 009 400 habitants. On a logé quelques jours chez Thom , que l’on avait rencontré au festival d’Illawara. On a beaucoup aimé la ville, on a pas mal vadrouillé en tramway, qui est le transport en commun le plus populaire de Melbourne, et selon les dire, le seul endroit d’Australie où l’on peut trouver un tram.


La maison de Thom qu’il partage avec 4 colocataires (que des filles !).

Thom, roi de la guitare et du Yukulélé

Federation square qui abrite le Moving Image, centre dédié à l’interprétation et à l’analyse de l’image animé. On a adoré ce musée.
Deux petites photos pour l’illustrer :






La Gare

Forcément passage obligé par l’aquarium de Melbourne !! 


Le Melbourne Centre construit autour d’un vieux bâtiment

Le Trobe Reading Room, le dôme octogonal surpomblant la salle de lecture de la Bibliothèque d’Etat du Victoria. Moi je dis ça pète, et ça donne envie de reprendre ses études !


Le célèbre Queen Victoria market qui rassemble une foule incroyable et des stands de bouffe du monde entier.

Jolie vue de la ville et de la Yarra River lors d’une petite balade dans les jardins de la ville.

Après notre petite visite de Melbourne, on a filé pour un nouveau festival de musique Folk dans  un petit village du nom de Newstead. Très différent du premier festival à Illawara car beaucoup plus petit mais tout aussi génial. Seule petite frustration : très peu de danses à ce festival, snif !



Thom et son père Mike.


Mike qui fait un petit cours d’ocarina à Béa.

Un instrument indien qui nous a interpelé !

On a découvert aussi le « Trad Disco », très marrant, où les gens sont habillés n’importe comment, et sautent dans tous les sens sur de la musique irlandaise très rythmée. Me demandez pas pourquoi ils sont tous allongés au sol, parfois il faisait des choses bizarres !


Notre coup de cœur pour le groupe « String Contingent » (on se demande pourquoi…).



Après cette petite semaine tranquille, on attaque pour deux semaines de wwoofing chez un vigneron à quelques heures de Melbourne.

lundi 23 janvier 2012

Cinquième ferme à Braidwood et Camberra

Notre cinquième séjour dans une ferme s’est déroulé dans la jolie petit ville de Braidwood. A la base nous devions être dans une autre ferme mais c’est dernier nous on fait faux bond au dernier moment, donc après un appel de dernière minute on a accepté la proposition de Margaret, dame de 75 ans. Cette dernière possède une grande propriété avec sa fille sur laquelle on peut trouver un B&B.
Margaret vit à l’écart du B&B dans une maison récente qui s’organise autour de panneaux solaire et  l’eau de pluie. Le plus gros du travail chez elle consistait à reboucher les trous des wombats et à faire du jardinage. On peut pas dire que ça a été très passionnant. De plus, la matinée était parfois longue, de 8h à 14h, on peut dire qu’elle amortissait bien le fait d’avoir des wwoofeurs. Ça a été plutôt difficile de travailler mon anglais avec elle, elle avait un débit de paroles plutôt important et parler trop vite pour moi ! En plus elle essayait souvent de nous parler en français avec des restes appris lors de son année de jeune fille au paire en France. Elle était plutôt sympas mais parfois elle avait des comportements de vieille fille : du genre nous laisser manger toute seule car il y avait sa série télé qui commençait ! C’était pas facile non plus de lui changer ses habitudes : le yaourt c’est au petit déjeuner et si on a le malheur de lui demander du yaourt en dessert c’est un NON catégorique. Enfin voilà, on s’est senti un peu seule cette semaine et on espère que notre prochaine ferme sera plus vivante.



La maison de Marguaret

Notre chambre qui était une annexe du garage.


Margaret


Piaf la chienne qui adore courir derrière les vaches et mordre la portière de la voiture quand on essaie de la fermer (comme quoi même les chiens peuvent avoir des neurones en  moins !) 

Quelques vaches de la propriété. Je vous déconseille les balades nocturnes au milieu des vaches. Ce n’est pas qu’elles sont méchantes mais elles sont vraiment cagueuses. La dernière fois qu’on a voulu faire une expédition nocturne pour voir des wombats on a foutu un tel bordel qu’on a du réveiller tous les voisins dans les environs. Imaginez-vous 300 vaches qui courent dans tous les sens en meuglant ! Les seuls qui n’avaient pas peur de nous c’étaient les taureaux mais on faisait pas les fières de passer à côté. Résultat : expédition wombat un véritable échec ! Les seuls fois qu’on a réussi à les voir c’était dans les zoos ou mort au bord de la route…


Les cocottes : matin et soir c’était le nourrissage des poules, pintades et dindon !

Mission : Vérification de la fécondité des œufs de la pintades. Mais allez lui récupérer un œuf à celle-là, c’est plutôt coriace une pintade qui couve et ça attaque !!




Après cette petite semaine chez Marguaret on a repris la route direction Camberra, territoire de la capitale australienne, pour 2 petites journées. La ville de 339 500 habitants est devenu le siège du gouvernement fédéral en 1927. A la base c’était le territoire des aborigènes « Ngunnawal » qui revendiquent toujours leur terre…


: Béa et moi devant le Lake Burley Griffin, du nom de l’architecte de Camberra, il fut mis en eau en 1963 à la suite de la construction d’un barrage de 33 mètres de hauteur sur la Molonglo river.


Le National Carillon : tour de 50 mètres de hauteur qui fut donnée à la ville, par la Grande-Bretagne en 1963, pour les 50 ans de sa fondation.

Vue de dessous.


Parliament House, il a été inauguré le 9 mai 1988 par la reine Elisabeth II


La chambre des représentants, décorée en vert  pour rappeler le vert des feuilles de l’eucalyptus. 

Portrait des personnalités importantes du parlement.

Le grand Hall

Old Parliament House: construit après la première guerre mondiale comme bâtiment provisoire, il restera en service pendant 61 ans.

Australian War Memorial : un des plus beau musée qu’on a eu l’occasion de faire depuis qu’on est en Australie. Il est consacré à la mémoire de tous les membres de ses forces armées et des organismes de soutien qui sont morts ou qui ont participé aux guerres du Commonwealth d'Australie. 

Le nom de tous les soldats morts en combat au milieu des rangées d'oeillets.

L'artillerie lourde


Maintenant nous prenons la route pour Melbourne!

mardi 17 janvier 2012

Blues Montains et Illawara Folk Festival


Hop Hop Hop après notre petite semaine à Sydney on a repris la route pour les Blues Montains, site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco qui doit son nom au reflet bleu produit par les essences des forêts d’eucalyptus. On a passé 3 jours à crapahuter dans les montagnes ça nous a un peu décrassé. Voici quelques photos :


Les chutes de Katoomba

 Les mêmes vues d’en bas

Les Three Sisters , plusieurs légendes tournent autour des ces rochers. La plus courante est l’histoire de 3 sœurs qui tombèrent amoureuses de 3 frères d’une tribu rivale, pour les protéger de ces derniers le père les transforma alors en pierre. Malheureusement il mourut avant de pouvoir leur redonnait forme humaine.

La petite équipe : Erwan, rencontré la veille de notre départ pour les Blues Montains (petit conseil : faites attention à vos discutions dans Sydney car il y a des français partout !), Béa et moi.

Le lac Lyell, notre plus beau campement



 Hanging Rock. Humm cette photo me dit quelque chose !

Ah ah on était au même endroit que la couverture du Lonely Planet, ça pète !

Avec zoom

Sans zoom

Wind Eroded Cave


Après les Blue Montains on est parti à Illawarra Folk Festival à Bulli. On a joué les volontaires pour éviter de payer l’entrée et le camping. On s’est éclaté pendant 4 jours. Je ne regrette pas que Béa m’ai trainé jusqu’ici. On a fait de belles rencontres aussi bien musicalement qu’humainement. 

Didgeridoo, instrument typiquement australien.

Une vielle à roue et une cornemuse !

On a pu retrouver les joies de la danse au festival avec notamment les Bush Dances et les Scottish Dances.

Nos deux acolytes rencontrés sur le festival : Julien, français en vadrouille et Chris, anglais qui vit à Sydney.

 Dur dur le travail de bénévole. Chris et Béa qui mettent de la paille pour rendre praticable le terrain (il faut dire qu’on s’est pris une sacrée averse les derniers jours !)

Appréciez comment les gens sont bien installés !! Avec Béa on faisait parti de la « camping team ». Malgré notre niveau d’anglais on a bien réussi à maintenir l’ordre dans l installations des campeurs (ou pas !).

Voilà notre première expérience dans les festivals australiens, de belles rencontres, une bonne progression de notre anglais, de la bonne musique, etc. Maintenant on sillonne les routes à la recherche d’autres festivals….