dimanche 11 mars 2012

Alice Springs

Alice Springs, 26 305 habitants, à la base simple relais télégraphique qui s’est transformée en une véritable ville. C’est aussi la seule grande ville de l’Outback. Principale porte d’accès à Uluru et au massif des MacDonnell Ranges, le lieu est, du coup, assez touristique. Nous avons été un peu interpellés par l’atmosphère assez étrange qui peuple l’endroit. C’est aussi la première fois que l’on trouve une population aborigène aussi présente dans une ville, ce qui donne, je le pense,   cette atmosphère. A mon ressenti se dégage un certain sentiment de mal être face à cette culture. La cohabitation entre monde aborigène et monde des « blancs » se fait, du moins en apparence et maintenant, sans encombres, mais avec une séparation très nette, ce sont d’une côté les aborigènes, de l’autre, les non aborigènes. On a une impression d’errance pour la population d’origine dont la culture n’est pas adapté avec la vie moderne des colonisateurs. Ce n’est pas évident d’expliquer ce sentiment qui émerge de la visite de cette ville. On aurait voulu entrer un peu plus dans les terres afin de découvrir un village typiquement aborigène qui est, surement, le meilleur moyen d’appendre beaucoup de choses sur leur culture et leur mode de vie. Malheureusement, il faut être équipé d’un 4x4 pour s’aventurer sur les pistes de l’Outback.

Nous devions resté durant toute une semaine aux alentours de la ville car nous avions projet de nous arrêter dans une ferme. Mais malheureusement, avec les nombreuses averses des jours qui ont précédés, la route d’accès à la ferme était impraticable pour notre van. De plus, l’accès au massif des MacDonnell pour les non 4x4 était aussi fermé pour la même raison. Sniff, sniff, nous sommes donc restés juste quelques jours pour faire la révision de notre van dans un garage et visiter un peu la ville. 



Welcome to Alice Springs (Après environ 10 prises enfin une bonne ! Et oui ce n’est pas facile avec un retardateur de 10 secondes de courir, de grimper et de prendre une pose décontractée).




La visite du centre de reptile nous a laissé plein de bons souvenirs, c’est la première fois en Australie que l’on trouve un endroit où nous ne sommes pas obligés de payer des suppléments pour tripoter et porter plein de bébêtes !


Hum, mais qu’elle est cet animal qui traîne par terre ?


Attention Béatrice je crois que tu as un truc qui te monte sur le bras !



Ah ben moi ça n’a pas été le bras mais le dos !



Passons aux choses sérieuses, que dites de vous d’un python comme écharpe ?



L’Australie est un pays très vaste, et même si la grande majorité de sa population réside sur les littoraux, de nombreuses familles vivent éloigné des villes. De nombreux services ont donc été mis en place pour essayer de pallier aux problèmes de cet éloignement. Nous avons visité deux lieux dédiés à ces services : « The Royal Flying Doctor Service Base » et « The School of the Air ».


Royal Flying Doctor Service Base : ce sont des médecins qui assurent, en avion, les visites à domicile sur une zone de près de 2,3 millions de km². Bien sûr ils ne se déplacent pas pour un simple mal de tête et une grande partie des consultations sont faites par téléphone. La première base des médecins volants a été établie à Cloncurry en 1928 et celle d’Alice Springs en 1939. C’est un service gratuit pour tout ceux qui sont couverts par le service de santé national et même pour les étrangers ayant une assurance voyage. Les coûts d’exploitation pour ces activités sont financés par des subventions du gouvernement mais aussi par les dons. La photo représente un exemple d’aménagement à l’intérieur d’un des avions.



School of the Air : C’est un système scolaire qui, grâce à des connexions internet par satellite, des webcams et des radios à haute fréquence, permet à des professeurs de dispenser leurs cours sur une superficie de 1,3 millions de km². Cet enseignement englobe les enfants de 4 à 13 ans vivant dans des lieux reculés où, la plupart du temps, il n’y a pas d’école. Sur la photo on peut voir une cours effectué, en direct lors de notre visite, par un professeur sur des enfants de 5 ans (non non, ce n’est pas Laurence Boccolini dans le Maillon faible !).

Maintenant nous reprenons la longue route qui va nous ramener sur Adélaide.

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