jeudi 23 février 2012

Septième ferme Kingstone

Voilà nos premiers pas dans l’Australie du Sud. Nous nous sommes arrêtés à Kingston, petite ville à environ 300 kilomètres d’Adélaïde, dans une ferme avec 1500 amandiers, des vaches et des moutons.
Egbert et Janet (environ 60 ans) tiennent cette propriété depuis plus de 20 ans, tombant en plein dans la saison des récoltes, on a été initié à la méthode de récolte d’amande (et des démangeaisons qui vont avec !). Seul petit bémol de cette semaine : Egbert et Janet sont incompréhensibles, on devait les faire répéter 3 fois à chaque fois pour les comprendre. En plus de leur accent , ils parlaient très vite et quand ils voyaient qu’on ne comprenait pas ils répétaient gentiment mais avec les mêmes mots et la même vitesse, donc on ne comprenait jamais rien !
Bref, même si la communication n’a pas été facile on a passé un très bon moment, on a été très bien accueilli. La propriété était dans un cadre très agréable et la plage seulement à une petite demi-heure de marche.

La maison


Notre chambre


Petite photo avec Janet et Egbert (Bert pour les intimes), sans oublier Polly qui s’est incrusté sur la photo.


Pinky, recueilli car il ne peut plus voler à cause d’une aile cassée. Méfiance à toute personne qui tenterait de glisser son doigt à travers les grilles de la cage….

Le même en zoom arrière

 
Polly, l’adorable petite chienne de 7 mois qui est infatigable.


Béa, te retournes pas je crois qu’on est coursé par des taureaux !


Le coin des futures mamans.



Nos amis les moutons



Repas des vaches



Passons aux choses sérieuses, la récolte des amandes :


On pose deux grands filets reliés à une grande remorque sous l’arbre.



On donne de grandes vibrations à l’arbre à l’aide de cette espèce de pince à l’arrière d’un tracteur.


Les quelques amandes qui ont résisté aux vibrations sont décrochées à coup de grands bâtons.


On ramène alors les amandes récoltées dans la remorque.


On aspire ces dernières dans une grande cuve tout en  les triant pour retirer les bouts de branche.

 
On étale, alors, une grande bâche au sol. Je peux vous dire que par grand vent, ça décolle !

 
On vide la cuve sur la bâche.


On étale le tout à l’aide d’un râteau



On laisse sécher les amandes une dizaine de jours.

Et ensuite….on stocke les amandes dans de gros sacs en attendant de les passer dans une grosse machine qui casse la coquille, mais on n’a pas eu la chance de voir ça car nous ne sommes pas restés assez longtemps. Travail très intéressant et enrichissent, il faut juste faire gaffe aux irritations causées par les amandes, il faut bien laver ses vêtements après chaque récolte, et quand on ne fait pas gaffe (comme nous pauvres débutantes)  ben on choppe plein de petits boutons et on passe son temps à se gratter !!!!


Le frère de Janet (qui vit dans un patelin à côté) possède une grande propriété de bétail et on a eu la chance de tomber la semaine où il organise la vente au enchère de ses taureaux.


1 des 37 taureaux à la vente. On a été un peu larguée et on a pas bien compris pourquoi il y avait parfois $ 10 000 de différence entre les taureaux. C’est vraiment complexe, il y a une multitude de critère qui sont pris en compte : Morphologie, poids (lors de la naissance mais aussi à différentes étapes de la croissance), taille des testicules (qualité et quantité de la semence, messieurs pas besoin de mesurer vos bijoux de famille, ça marche que pour les taureaux….), musculature, capacité laitière de la mère ou des filles, puis plein d’autres trucs que nous, novices, nous n’avons pas cerné.  En tout cas on a passé un bon moment et on a eu la chance de tâter du taureau, enfin juste leur derrière pour les faire avancer !!


Voici ce que l’on peut trouver quant on se balade sur la plage à côté de chez Bert et Janet. Je donne une mention spéciale à celui qui sera capable de me dire à quelle partie du corps de la baleine appartient cet ossement ?


Très bon séjour dans une belle propriété. On a eu la chance de croiser un wombat sauvage ‘’en vie‘’ (d’habitude on les voit seulement renverser sur les bas côtés de la route…), c’était rapide mais intense. On a mangé une grande quantité d’amande sous toutes les formes possibles et inimaginables, je peux vous dire que vous le prix des amandes en Australie on en a bien profité. Maintenant on reprend la route : tout d’abord pour un petit festival de danse pas trop loin, et ensuite grande route (près de 2000 kilomètres) pour attendre le célèbre site d’Uluru. Prions maintenant tout ensemble pour que le van tienne la route et ne rende pas l’âme dans le désert !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire